Entretien d’embauche: j’ai la trouille!

Est-on assez inconscient si on n’a pas la trouille avant un entretien d’embauche?

. . . Peut-être pas, si on fait partie de la génération Y, qui navigue d’un poste à l’autre avec aisance. Autrement, c’est assez normal de ne se sentir par complètement à l’aise.

Ok, peut être «trouille» ou «stress qui tenaille les entrailles» sont des mots un peu fortes. Mais c’est assez normale avoir un peu de peur à l’idée de se retrouver face à un recruteur, de s’exprimer face à un inconnu, d’être jugé, et de dire ou de faire quelque chose qui puisse être aperçu comme pas approprié. Et tout pourrait faire défaut le jour J – bon, le jour E (comme entretien) – et coûter l’opportunité de décrocher l’emploi de ses rêves.

Alors, quoi faire?

Quelques astuces pour faire de sa peur un stress positif . . .

Explorer au lieu de lutter

Pourquoi lutter contre une peur tout à fait naturelle? C’est un peu comme lutter contre les moulins à vent. Mieux vaut apprivoiser sa peur et les émotions qu’on ressente. Il faut observer de quoi est fait son malaise, se demander de quoi exactement on a peur et pourquoi, et prendre du recul. Ça permet de démystifier la peur et la rapporter à une dimension normale.

Se préparer

Quelles questions va le recruteur me poser? Vais je réussir à répondre? Comment va-t-il réagir si je lui expose cet argument?

Ce dont on a peur, ce n’est pas du recruteur en lui-même, mais plutôt de son jugement et de l’inconnu. On ne peut pas tout prévoir, mais on peut et doit anticiper le plus possible.

Préparer les 3 premières minutes

En général, on est tendu avant l’entretien et à son début. Après les premières minutes, on est concentré sur ce qu’on doit dire, et on n’a plus le temps pour les pensées négatives.

Donc, quelle sera la première question? On ne peut pas le garantir, mais très souvent elle consiste à se présenter. Plus on sait ce qu’on va dire, plus on aura un sentiment de contrôle et moins on aura peur.

Pour la suite, on peut se préparer également aux possibles questions pièges liés aux détails de son CV ou à son parcours (surtout s’il est atypique). Grace à ça, on évitera – ou réduira bien – un relent de stress en cours d’entretien.

En bref

On ne peut pas éliminer la peur. Mais on peut en réduire les causes et apprendre à apprivoiser les émotions qui en suivent. Le peu de stress qui reste c’est bien, ça donne une poussée d’adrénaline et une motivation positive.